Un court article vu que je n’en écris plus ces temps.
J’ai vu plusieurs artistes sur internet interpréter différemment la cicatrice de Harry Potter, par exemple en en faisant une marque de foudre blanchâtre.
Personnellement, je la voyais également différemment du petit sowilo rouge qui apparaissait dans les films. Tout le monde la reconnaissant et s’en étonnant dans les livres, j’imaginais une balafre défigurante, rouge luisant, toujours brûlante et dont les bords n’auraient pas cicatrisé proprement. Dans ce tutoriel vidéo pour se faire une telle cicatrice en maquillage, Kyraa semble penser comme moi.
Je pense que deux choses avaient influé sur ma perception.
Premièrement, mon eczéma, qui voyait ma peau subir des cycles de sécheresse/infection/inflammation, qui la laissaient souvent déchirée, suintante et rougeâtre. Une cicatrice qui faisait souffrir Harry, le lançait encore de douleurs brûlantes, devaient bien m’évoquer cela. Encore récemment je vis la peau aux jointures de mes doigts se déchirer un peu en éclair.
Deuxièmement, la couverture française des livres, où le P initial du nom de famille du héros, se terminait en éclair épais, et pas le fin zigzag des films. Cette épaisse lettre dorée m’amenait à voir l’éclair de semblable façon : gros en haut et qui s’affinait vers le bas, et à l’instar de la dorure, il devait être rouge luisant, couleur rubis, plus proche d’une croute bien nette que d’une vieille cicatrice.
Certes, sur la couverture, on voyait bien l’éclair timide des films, mais c’est seulement à dater du quatrième tome que je le remarque.
Ma lecture est souvent influencée par des choses aussi triviales.
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