Un jeu scout Pokémon

Enfin, il n’a rien d’essentiellement scout, c’est un jeu de rôle assez light sur le thème de Pokémon que j’ai organisé pour le Passeport Vacances 2015. A l’origine ça devait être un WE entre scouts mais il ne s’était jamais organisé et j’ai gardé la moitié des pokémons faits sur mon vieil ordi.

Le Passeport Vacances est une institution vaudoise qui a sans doute des correspondants un peu partout. Il s’agit d’offrir un panel large d’activités, à un coût modéré, aux enfants et (pré)adolescents dans la période estivale, ce qui leur permet de tester plusieurs types d’activités.

Bien sûr, chaque année, les joueurs veulent tous être spéléologues et parachutistes, donc il y a une loterie pour attribuer les places avec équité, de sorte qu’on trouve quand même des enfants inscrits aux activités « découverte des scouts » qui n’est sans doute pas très attractive à leurs jeunes oreilles.

2682 : « Les scouts » : L’activité a lieu les mardi 18 et mercredi 19 août! Rendez-vous  à l’arrêt de bus « Froideville laiterie » (tl ligne 60) à 13h45 le mardi 18 août et retour au même endroit à 15h30 le mercredi 19

Je fais cet article pour plusieurs raisons

  1. Je sais à quel point il peut être dur d’organiser des activités originales pour un chef scout, souvent jeune ou d’autres moniteurs, donc je me disais que s’ils voulaient s’inspirer du concept ou réutiliser les cartes pokémon, ils le pouvaient. Attention cependant, j’ai parfois malheureusement laissé des gros mots ou des tournures de phrases obscures sur certaines cartes (genre « va demander au centre pokémon » super l’explication) elles pourraient donc mériter un petit nettoyage.
  2. Si d’aventure quelqu’un trouvait une utilité à ce bootleg du jeu de cartes pokémon.
  3. Comme souvenir.
  4. Pour le cas éventuel où on referait un mini-camp Pokémon mais plus long et dans le cadre scout.
  5. Et je le finis à l’occasion de la sortie de Pokémon Go puisqu’il traîne dans mes brouillons depuis un an.

 

J’ai fait une petite vidéo !!!

Explications

L’idée était assez simple, les cartes permettaient de faire des combats pokémon de deux types.

  • En arène : comme le jeu de cartes pokémon, avec des carte « énergies » qu’on leur attache pour lancer les attaque.
  • Outdoors : quand des joueurs se croisent dans la rue ou qu’ils croisent des pokémon sauvages  on lance un dé, qui détermine si on lance l’attaque 1, 2, 3, 4 ou si c’est un échec critique (5) auquel cas l’attaque échoue ou un coup critique (6) auquel cas on choisit quel attaque on veut lancer. Cependant, une fois qu’ils ont le badge qui correspond

Les participants arrivaient l’après-midi à la cabane en milieu d’après-midi et jusqu’au soir pour progresser dans le jeu les joueurs pouvaient :

  1. Attraper des pokémons sauvages, joués par des chefs qui couraient en rond dans des zones déterminées. Pour le système de capture on n’a pas fait de système de poké ball/super ball/hyper ball mais juste qu’il fallait les affaiblir jusqu’à un certain point pour les capturer.
  2. Affronter d’autres équipes ou la Team Rocket : Il y a donc trois équipes de joueurs l’équipe Bulbizarre, l’équipe Carapuce et l’équipe Salamèche suivant leur starter. Chaque joueur reçoit au début des trombones qui symbolisent sa vie, qu’il doit donner à chaque fois qu’il perd un combat, il peut refaire le plein de 6 vies au centre pokémon, mais pas plus. Il peut ensuite dépenser les vies des autres joueurs qu’il a récupérées pour faire monter de niveau ses pokémons, ce qui veut dire biffer leurs stats en haut de la carte à raison de une par trombonne et évoluer quand ils arrivent au terme. On colore l’étoile vide du niveau d’évolution en doré pour marquer qu’il a évolué, à moins qu’il faille l’échanger pour évoluer (Gravalanch, Spectrum, Machopeur, Kadabra) ou qu’il faille une pierre. Chaque nouvelle case leur donne un nouveau total de PV et d’Attaque, l’attaque se rajoutant bêtement à chaque attaque.
  3. Combattre les arènes, afin d’obtenir les trois badges. Deux arènes étaient ouvertes dans la première phase de jeu. Suivant le scénario les maitre d’arènes se planquaient pour échapper à la team rocket. Chaque badge permettait de maîtriser un niveau d’évolution des pokémon.
  4. Accomplir les quêtes des PNJ. Récupérer 10 feuilles différentes, maîtriser un type de noeud… Quelques activités scoutes déguisées en courses à faire pour obtenir de l’expérience et un peu d’argent (représenté dans le jeu par des cornettes). Une fois les quêtes de tout le monde effectuées il détermineraient vite qui étaient les maîtres d’arène secrets.
  5. Chercher les pokémons légendaires : Artikodin, Sulfura et Elekthor étaient planqués au terme de trois quêtes dont les joueurs pouvaient gagner des fragments dans la journée et qui aboutissaient le soir venu pendant le jeu de nuit, durant lequel chaque équipe pouvait dépêcher une expédition qui accompagnée d’un chef tentait de retrouver la carte légendaire.
    1. Lors de la journée trois bougies de cimetière étaient placées dans la forêt sur des souches. Un message codé révélait que Sulfura apparaissait dessus la nuit si elles étaient allumées. Le soir venu, un chef jouant Sulfura apparaissait au hasard près des bougies, que les joueurs pouvaient ensuite combattre, si cependant il ne s’enfuyait pas ou si ils ne le mettaient pas KO. Cependant, l’équipe la plus avancée ne trouva que deux des bougies ce qui compliqua la tâche.
    2. Elekthor était planqué au terme d’une chaîne de bandes rétroréfléchissantes et de scallums accrochées dans les arbres, qu’il fallait éclairer de nuit pour suivre la piste.
    3. Quant à Artikodin, il fallait construire un abri à l’aide d’une toile de tente et ceux qui ont fait le meilleur auront vu Artikodin apparaître dedans de nuit.
    4. Pour obtenir Mew il fallait être l’équipe qui avait capturé le plus de pokémon différents.
    5. Quant à Mewtwo, il fallait avoir le plus de bases de la Team Rocket lors du jeu du lendemain matin.
    6. Missingno était une quête du Ranger.
  6. Battre la ligue Pokémon. Ceux de chaque équipe qui avaient les trois badges pouvaient tenter leur chance mais, horreur ! Une fois parvenus à la Ligue Pokémon il s’avère que la Team Rocket en a pris le contrôle.

Le soir venu il y avait un jeu de nuit avec des scyallums phosphorescents qui représentaient les barres du réacteur de la centrale. Le lendemain matin le centre pokémon était payant parce que la team rocket en avait pris le contrôle et après une phase de jeu assez similaire le matin, où ils devaient s’emparer de cinq bases de la Team Rocket, on se rendit à la Ligue Pokémon pour combattre de nouveau la Team Rocket et manger des marshmallows. Avec ces quelques activités et sports ponctuels ça fournissait une bonne base pour un bon RPG, même si le jeu aurait pu être plus tiré dans la longueur et équilibré, là, sur moins de 24h, les pokémon surpuissants saturaient vite le marché et rendaient les premiers pokémons inutiles.

 

 

Cartes

Vous trouverez ci après les documents que j’ai utilisé, dans des .zip. On se base pas mal sur le jeu de cartes pokémon ce qui amène son lot d’incohérence au niveau des types et il y a plusieurs erreurs quant aux résistances des pokémon ou leur niveau d’évolution.

Pour la fabrication, mon projet initial me faisait les photocopier, puis coller sur une autre feuille de papier (qui avait du coup un motif pour le verso des cartes) à la colle d’amidon, ce qui les rigidifiait bien mais finalement on les a imprimées en papier 160gr. Pour les découper on avait une de ces roulettes qui permet de découper le papier en traitillé et déchirer ensuite avec précision les cartes, ce qui était pratique pour les stocker et pour éviter d’avoir 150 sacs plastiques avec des cartes dedans : on pouvait en découper à la main sur le moment.

Pour éviter la triche quand on cochait les cases pour montrer qu’un pokémon avait évolué ou dans le pokédex, les chefs avaient des stylos dorés, puisqu’il aurait été peu probable qu’un des participants en ait un.


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